Chaque Français jette en moyenne 30kg de nourriture à la poubelle chaque année Un scandale éthique et environnemental qui commence dans nos cuisines

On l'a tous ressenti, cette honte qui nous prend quand on se surprend, face à sa poubelle, à jeter de la nourriture encore consommable… Des restes ou même des aliments intacts dont d'autres, moins gâtés, feraient un festin. Face au scandale « ordinaire » du gaspillage alimentaire, la société tout entière commence à réagir (lire par ailleurs).

Mais chacun, dans sa cuisine ou au supermarché, peut commencer à agir. Par exemple, chez Martine Randon, diététicienne à Toulon, on ne jette rien de comestible ou presque. Il y a certes un chien et un composteur qui y contribuent. Mais surtout un état d'esprit et des réflexes que cette professionnelle de la nutrition, où la table familiale rassemble six personnes, partage ici.

Avant de partir aux courses, calculer le nombre de repas qu'il faudra préparer et… Oubliez-en un ! Par exemple, pour six prévus, achetez de quoi faire face à cinq. Il y a souvent des imprévus et des repas pris finalement à l'extérieur. Et si ce n'est pas le cas, on pourra toujours bricoler quelque chose avec les moyens du bord… Il faut bien sûr acheter « à la bonne échelle ».

Quelques notions de ration par personne sont bien utiles. Pour la viande ou le poisson : 150 g. Pâte, riz, féculents : 80 g (cru). Légumes frais : 200 à 250 g ; surgelés : 150 g.

Pour les fruits et légumes, on achète certes des « périssables » mais aussi « des résistants ». Par exemple, pommes et agrumes se conservent longtemps, pas le raisin ! Des légumes surgelés, c'est bien aussi, notamment pour toutes les variétés fragiles qui ne se gardent pas.

C'est celui énoncé par notre professionnelle qui sait de quoi elle parle : servir des restes oui, mais toujours avec « du neuf ». Impératif !

Exemples : « Servir froid ce que l'on a mangé chaud la veille et inversement. Ajouter toujours des aliments nouveaux à la préparation, agrémenter, valoriser. Un reste de ratatouille se présente en verrines, en intercalant un peu de fromage de chèvre, de crème fraîche. Des légumes servis une première fois entiers ou en julienne se métamorphosent en purée ou en écrasée. Les restes de viande sont liés avec un bouillon et des oignons et cuisinés en hachis parmentier. » Des pâtes, des pommes de terre, du riz ? Une belle salade complète au prochain repas. Voilà pour le BA ba.

« Pâte brisée tu auras, jamais rien tu ne gaspilleras ! »C'est le conseil numéro deux de Martine Randon. « En ayant toujours dans le frigo des rouleaux tout prêts de pâte, de préférence « brisée » car moins grasse que la « feuilletée », vous êtes paré pour improviser des tartes ou des tourtes. » Restes de viande, de légumes, liés avec trois œufs, du fromage ou pas, hop au four. Et voilà, vite fait bien fait, un repas.

On dégaine l'atout crumble quand il nous reste sur les bras des légumes ou des fruits, y compris « abîmés ». « La recette salée : 100 gr de farine, 50 gr de beurre, 50 gr de parmesan. Pour les fruits, on remplace le fromage par 50 gr de sucre, de poudre d'amande, de noisettes. »On peut ajouter des graines (sésame, pavot, etc.) et des épices appropriées dans les deux versions. On mélange la pâte du bout des doigts jusqu'à obtenir un genre de semoule grossière, on cuit et… Succès assuré.

Jeter du pain reste un sacrilège, voire un péché, pour nombre d'entre nous… On peut éviter d'attirer sur nos têtes la foudre de nos ancêtres en ayant le réflexe « pain perdu ».« Une tasse de lait et un œuf battu, on trempe et on passe à la poêle à feu doux. »Avant de déguster saupoudré de sucre, de cannelle ou avec de la confiture. « Rassis, le pain se mixe, se mélange à des restes de viande et des légumes et voilà un « farci ». Ou alors, on l'ajoute comme liant dans la soupe de légumes. »

« On n'y pense pas forcément mais presque tout se congèle. Y compris les produits basiques comme les pâtes, le riz que l'on aurait spontanément tendance à jeter. On peut même tenter le fromage, à condition de ne pas le laisser trop longtemps au congélateur. »L'autre façon de ne pas gaspiller « par anticipation » dirons-nous, c'est de cuisiner systématiquement pour deux repas. Et de congeler la moitié, « même pour quelques jours ! »

Le corps de l'homme retrouvé mort sur un bateau au port de La Napoule, à Mandelieu, le 25 septembre, a été autopsié hier après-midi. Et si tout laisse à penser qu'il s'agit bien de Patrick Signoret, boulanger de Gréolières disparu depuis près d'un an, le doute est encore permis puisqu'il n'a pu être identifié avec certitude.

L'autopsie a toutefois permis d'établir que l'homme de 55 ans est décédé de mort naturelle il y a six mois.

Des prélèvements ADN doivent être effectués prochainement sur des membres de sa famille, afin d'établir définitivement son identité.

Le président de la société de chasse de Coursegoules et rabatteur pour son équipe a été attaqué samedi matin à Vescagne par un sanglier lors d’une battue.

La bête blessée a foncé sur lui dès qu’il s’est approché. Tombé à terre, chargé par la bête, le chasseur ne doit son salut qu’à ses chiens qui ont détourné l’attention du sanglier.

Malgré des blessures importantes aux deux jambes et à un bras, il  a pu se rendre jusqu’à la caserne des pompiers de Coursegoules.

Le sanglier abattu un peu plus tard dans la matinée, affichait plus de 80 kg sur la balance.