Pour l'ARS, l'agence régionale de santé, un incident sur la station d'épuration de Saint-Laurent-du-Var est " responsable" de la pollution à la bactérie escherichia coli.
Cet incident couplé à une modification de la morphologie de l'embouchure du Var a entrainé une concentration anormale de cette bactérie dans les eaux des deux plages riveraines : Landsberg et Cousteau.
Plages restées fermées deux jours et cinq jours à partir du 10 juillet, et rouvertes après un retour à la normale des analyses. Sauf qu'à la Métropole, qui gère la station d'épuration laurentine, on affirme que l'incident "minime" a été enregistré dans la nuit de lundi à mardi... c'est-à-dire le lendemain du prélèvement effectué dans les eaux de baignade !
Pour les services de la Métropole, " 150 m3 d'effluents" ( des eaux non traitées, ndlr) ont été déversées accidentellement dans le Var, ce qui de toute façon n'aurait pu expliquer une telle pollution...